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Le rôle des jurisdictions étatiques devant l'arbitrage commercial international

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2002
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La colaboración estatal es necesaria para el éxito del procedimiento arbitral y no debe existir contraposición alguna entre la esfera arbitral y la jurisdiccional, excepto cuando se de un mal uso de las garantías que ofrecen los tribunales, se intente desvirtuar cualquier cláusula que otorgue competencia a un árbitro o se practique una utilización del arbitraje que no responda a sus principios esenciales. No puede extrañar que en los últimos tiempos se asista a una tendencia por parte de los legisladores internos a limitar la intervención del juez estatal en el arbitraje, de lo que es buena muestra la Ley modelo Uncitral. Tres son las interacciones posibles de una jurisdicción en el arbitraje, en curso o ya finalizado. En primer lugar, el juez nacional puede ser llamado a intervenir en apoyo del arbitraje, completando la competencia de los árbitros en cuestiones vedadas a sus posibilidades. En segundo lugar, el juez nacional retiene una competencia natural de control del laudo ya dictado y cuya utilización es dispositiva para las partes. Por fin, el juez nacional puede encontrarse ante la necesidad de pronunciarse sobre su propia competencia, en los casos en que una de las partes, en incumplimiento del convenio arbitral pactado, interpone demanda judicial. En todos los casos el juez nacional va a valorar la regularidad del arbitraje, aunque es cierto que en muy diferente medida: es obvio que existen diferencias notables entre la adopción de una medida provisional, asociada a un arbitraje, y la declaración de incompetencia o la resolución de un recurso de anulación. Desde este punto de vista, debe tenerse presente que el arbitraje en sí mismo, como institución jurídica, únicamente pretende la mejor resolución de controversias mercantiles que surjan entre los operadores del tráfico comercial internacional. En este sentido, las relaciones entre arbitraje y jurisdicción estatal se ven marcadas por dos principios rectores. Por un lado, la eficacia del arbitraje como medio final y vinculante de resolución de controversias y, por otro, la seguridad jurídica de los participantes y el respeto, en cada paso procesal, de sus derechos fundamentales, materializados en la regularidad formal y material del arbitraje. De la interacción de ambos principios resulta una realidad fundamental que se apreciará a lo largo de este curso. La intervención tanto del juez de apoyo como del juez de control, debe ser enfocada de manera funcional y no sólo por las propias jurisdicciones estatales, sino también por los árbitros. Es uno de los puntos de partida esenciales para establecer la bases de una verdadera colaboración entre las instituciones. La collaboration étatique est nécessaire au succès de la procédure d’arbitrage et il ne doit pas exister d’opposition entre les sphères arbitrale et juridictionnelle, excepté lorsqu’une mauvaise utilisation est faite des garanties offertes par les tribunaux, lorsque l’on tente de dénaturer une clause attributive de compétence à un arbitre ou lorsque l’usage qui est fait de l’arbitrage ne correspond pas aux principes essentiels de cette institution. Il ne faut guère s’étonner de ce que, dernièrement, les législateurs nationaux aient eu tendance à limiter l’intervention du juge étatique dans l’arbitrage, ce qu’illustre bien la loi-type de la CNUDCI. Trois interventions du juge sont envisageables dans un arbitrage en cours ou achevé. En premier lieu, le juge national peut être appelé à intervenir au soutien de l’arbitrage, complétant la compétence des arbitres pour des questions qui excèdent leurs attributions. En second lieu, le juge national est naturellement compétent pour contrôler la sentence rendue qui lie désormais les parties. Enfin, le juge national peut à tout moment être appelé à se prononcer sur sa propre compétence, toutes les fois qu’une partie, en violation de la convention d’arbitrage, exerce un recours judiciaire. Dans tous les cas le juge national contrôlera la régularité de l’arbitrage, mais de façon fort différente : de toute évidence, il existe des différences notables entre l’adoption d’une mesure provisoire associée à un arbitrage et une déclaration d’incompétence ou le règlement d’un recours en annulation. De ce point de vue, il convient de rappeler que l’arbitrage considéré en lui-même, en tant qu’institution juridique, a pour seul objet un règlement plus satisfaisant des litiges qui surgissent entre les opérateurs du commerce international. En ce sens, les relations entre arbitrage et juridictions étatiques obéissent à deux principes directeurs. D’un côté, l’efficacité de l’arbitrage en tant que mode définitif et contraignant de règlement des litiges et, de l’autre, la sécurité juridique des parties et le respect de leurs droits fondamentaux à chaque étape de la procédure, concrétisé par la régularité formelle et matérielle de l’arbitrage. De l’interaction entre ces deux principes naît une réalité fondamentale qui prendra corps tout au long de ce cours. Pour cette raison, l’intervention du juge d’appui comme du juge de contrôle doit être envisagée de manière fonctionnelle, non seulement par les juridictions étatiques elles-mêmes mais aussi par les arbitres. Il y a là un préliminaire essentiel à toute tentative de jeter les bases d’une véritable collaboration entre institutions.
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